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Communiqués de presse

Réaction de l’IEDM au Rapport sur le logement locatif de la SCHL: le gouvernement doit déréglementer rapidement le marché locatif

Montréal, 26 novembre 2002 – Selon le directeur de la recherche de l’Institut économique de Montréal, M. Pierre Desrochers, «le Rapport sur le logement locatif publié aujourd’hui par la Société canadienne d’hypothèque et de logement illustre encore une fois la nécessité pour le gouvernement du Québec de déréglementer rapidement le marché du logement locatif».

Comme l’observe M. Desrochers, «la situation du taux d’inoccupation s’est améliorée dans quinze des vingt-deux régions métropolitaines canadiennes hors du Québec, tandis qu’elle s’est dégradée dans quatre régions métropolitaines québécoises sur six. De plus, les trois villes canadiennes où les taux d’inoccupation sont les plus bas sont Québec, Gatineau et Montréal.»

Selon le chercheur, la réglementation beaucoup plus poussée du marché québécois explique la contre-performance de la province. M. Desrochers a réitéré les conclusions de son étude parue en juillet dernier selon laquelle un ensemble d’interventions gouvernementales – telles que la réglementation du prix des loyers, la réglementation excessive de l’industrie de la construction, les politiques de logement social et certaines normes du code du bâtiment – découragent les investissements dans la construction de nouvelles unités de logements locatifs. Il ajoute qu’«il faut assouplir les règles. Les investisseurs québécois ne sont pas intéressés à construire des unités de logement parce que les prix des loyers sont trop bas et que ce n’est pas rentable. Quelques programmes bureaucratiques additionnels n’y changeront rien.»

Contrairement à qu’avancent des groupes tels que le FRAPRU, on ne peut blâmer les coupures gouvernementales pour la crise du logement car les dépenses fédérales et provinciales en matière de logement social au Québec ont augmenté de plus de 15% en dollars constants entre 1996 et 2001. La crise ne résulte pas non plus d’un appauvrissement des ménages locataires, car tous les indicateurs fiables indiquent une amélioration généralisée de la situation économique au Québec durant cette période.

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Pour renseignements supplémentaires : Pierre Desrochers, directeur de la recherche, Institut économique de Montréal, au (514) 273-0969.

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